Merci à vous !
Allez, tant que c'est chaud, la suite...
Lors du démontage des trompettes je me suis aperçu que les cales d'épaisseur qui règlent la couronne étaient plutôt "chiffon", plus ou moins emberlificotées par les créneaux desdites trompettes...
même après redressage, plus très exploitables :
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d'autre part, les joints papier entre trompettes et carter de pont sont gentiment partis en vrac lors du démontage...
Dilemme, car à la lecture de la RT et des pages techniques de la restauration de la 203 fourgonnette de Gazoline (c'est le même pont en acier), le réglage de la couronne / vis sans fin relève semble-t-il de la précision pendulaire d'une montre helvète...
Donc, il me fallait consulter... et après conseils avisés de notre expert local (merci jlcab), je me remis au travail, non sans avoir réussi à trouver chez mon fournisseur préféré des jeux de cales neuves
L'idée étant de remettre à quelque chose près les mêmes épaisseurs, de tester l'absence de jeu axial et la qualité de "roulage" de la couronne : libre, mais avec une légère retenue, gage d'absence de "clong" à chaque accélération/décélération...
Mais pour aller au bout de cette idée, il faut bien sur démonter la vis sans fin qui fausserait toute "mesure".
Bon ben... on s'y colle... et m'inspire des pages de la revue citée plus haut...
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Pour la clavette, pas de problème (quoique...), le huitième de tour du croisillon de verrouillage, tout va (encore) bien
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la sortie de la vis : coup de maillet qu'ils disent chez Gazo... Première blague de leur part, utiliser un maillet pour sortir la vis (tenue par 3 roulements) est aussi comparable d'efficacité que la tentative de destruction d'un blindé par une équipe de cracheurs de noyaux agenais
...
L'utilisation de l'extracteur fut salutaire :
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la preuve :
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après test, le "calage" définitif est retenu, reste à remonter la vis...
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Et c'est là que j'ai compris pourquoi on l'appelait vis "sans fin"...
Toujours aidé de ma revue, je remboîte la vis, et passe au verrouillage du croisillon... 1/8ème de tour en sens inverse du démontage, qu'ils disent... tiens, 2ème blague.... une heure à essayer par tout les côtés de finir les derniers milli-degrés de rotation qui terminent le verrouillage et permettent la pose de la clavette.
Finalement, après une lutte acharnée je ressors la vis, pour m'apercevoir que les dents du croisillon et les lumières dans le carter sont bien symétriques, et que rien n'empêche de repositionner le croisillon 1/8ème de tour avant sa position initiale. Je le remets en place en tournant cette fois dans le même sens qu'au démontage, en moins d'une minute, pose de la clavette comprise
Comme quoi, même à grand renfort d'illustrations, ils ne disent pas que des trucs vrais dans les revues..
A suivre !